En 2001, la municipalité de Brié-et-Angonnes, désireuse de disposer d’une image symbolique de la commune, se tourne vers l’armorial des familles qui ont laissé trace de leurs oeuvres au cours des siècles passés. L’attention des spécialistes se tourne vers le tableau « La crucifixion », peint par l’artiste grenoblois Paul Dorival vers 1663 (ce tableau, classé Monument Historique, est l’un des joyaux de la chapelle des Angonnes). En bas du tableau, un écu aux dimensions imposantes : la signature des donateurs.Crucifixion (Paul Dorival)
La partie gauche de cet écu — « d’azur à trois étoiles d’or » — évoque la famille du Four de La Motte et de La Repara ; la partie droite — « d’or à un ours de sable » — représente la famille Saint-Ours, un lambel (stylisation d’un lambeau d’étoffe déchiquetée) coiffant l’ours.
Les recherches menées par Pierre Melquiond, notre historien local et membre de l’association des Amis de l’Histoire du Pays Vizillois, ont montré que les deux lignées étaient éteintes en ligne masculine. Ces armoiries n’étant plus portées, la commune a alors émis le souhait de les adopter. Après consultation du baron Bernard de Saint Léger, descendant de cette lignée, l’association d’Entraide de la Noblesse Française (reconnue d’utilité publique) a émis un avis favorable le 13 novembre 2001 pour que la collectivité relève ces armoiries.
Le 21 février 2002, une délibération du Conseil municipal entérinait l’adoption du nouveau blason communal. Au sein de celui-ci, l’écu est entouré d’une couronne de laurier avec ruban rouge et surmonté d’une couronne murale, en souvenir du passage de Napoléon sur la commune en 1815.